La problématique de la mise en œuvre effective des marchés communs de la CEEAC et celui de la ZELECAF a constitué l’essentiel de cette rencontre. Au moment où le monde rencontre des difficultés d’approvisionnement de certaines denrées alimentaires causées par le conflit russo-ukrainien, il parait important que lesdits marchés soient désormais opérationnels.
Pour le membre du gouvernement, il est important que les onze pays de la CEEAC commercent entre eux sans qu’il ait trop de taxes douanières, et cela sera une avancée pour cette sous-région comme c’est d’ailleurs le cas au sein de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.
Le 13 juillet 2022 dans l'après midi, j'ai été reçu en audience par le Président de la commission de la CEEAC. Lors de cette rencontre, nous avons abordé la problématique de l'operationalisation du marché commun de la CEEAC et celui de la ZLECAF. pic.twitter.com/xKlX2jVviF
— Yves Fernand Manfoumbi (@Yves_Manfoumbi) July 15, 2022
Pour rappel, la zone de libre-échange continentale africaine, est un projet de zone de libre-échange en cours de création sur l’ensemble du continent africain qui sera une des solutions africaines au problème de la libre circulation des biens et marchandises. Ainsi, l’accord sur la ZELECAF contraint initialement les membres à supprimer les droits de douane de 90 % des marchandises. Donc, il permet un libre accès aux produits de base, biens et services en Afrique.
La ZELECAF représente une véritable occasion de stimuler la croissance, de réduire la pauvreté et d’élargir l’inclusion économique dans les pays concernés.