« Les discussions ont été premièrement engagées à Marrakech entre les hauts responsables exécutifs de la BAD et une délégation du Gouvernement de Transition, comprenant notamment le Premier Ministre, Monsieur Raymond NDONG SIMA, le Ministre de l’Economie et des Participations, Monsieur Mays MOUISSI KINGA et le Ministre des Comptes Publics, Monsieur Charles MBA EKOME. Elles ont permis d’apaiser les tensions nées de l’imposition des sanctions (mais aussi des arriérés de règlement enregistrés sous l’ancien régime) et d’ouvrir une voie à la reprise progressive de la coopération. », indique le communiqué.
« Ensuite c’est à Libreville qu’une délégation de la BAD conduite par le Gabonais Désiré GUEDON, nouvel Administrateur du Bureau Régional de la BAD (2022-2025) a pu s’entretenir le 17 octobre 2023 avec Mays MOUISSI et le 18 octobre avec Raymond NDONG SIMA par l’entremise de l’Administrateur du Bureau régional. Cette mission a permis de faire l’état des lieux sur la qualité, l’exécution des projets financés par la Bad, la performance des décaissements, et d’informer d’une mission d’inspection visant l’évaluation des risques liés au changement institutionnel au Gabon. », fait savoir le ministère des Affaires étrangères.
Puis « en fin octobre à Brazzaville que des échanges approfondis entre des représentants de la BAD, le Ministre de l’Economie, et le Président de la Transition ont débouché sur un engagement du Gabon à apurer ses arriérés de paiement auprès de l’institution panafricaine (concrétisation de l’engagement du Chef de l’Etat gabonais à respecter les engagements internationaux), rétablissant ainsi la confiance entre les autorités gabonaises et cette dernière qui a ainsi pu constater la volonté du Gabon à renouer un dialogue constructif et de respecter ses engagements financiers. », toujours selon le communiqué des autorités gabonaises.
« Selon une source sûre, au sein de l’institution financière, dans un mémorandum interne, la BAD indique que le Gabon n’est plus soumis aux restrictions financières décidées en octobre 2023 après le non- remboursement de prêts, ce qui témoigne normalisation de leurs relations qui ouvre la voie à une amélioration de la crédibilité internationale du pays qui pourra à nouveau bénéficier des prêts et subventions pour financer des projets essentiels à sa croissance économique et sociale », confie les autorités gabonaises.