C’était une recommandation du Fonds monétaire international depuis l’ancien régime déchu, mais également de la société civile qui dénonçait des soupçons de corruption, surtout que la publication des conventions liant le Gabon aux industries extractives étaient chaque fois repoussée par les autorités gabonaises sous l’ancien régime. Le mardi 31 juillet, le ministre de l’économie et des participations, Mays Mouissi, suite aux instructions du président de la transition a publié une première partie des contrats, uniquement dans le secteur forestier, en attendant la publication des contrats et des permis des secteurs pétroliers et miniers dans les semaines à venir.
Cette démarche vise à garantir une meilleure transparence dans la gestion des ressources naturelles, à restaurer la confiance des citoyens dans les institutions et s’assurer que les conditions négociées avec les entreprises soient équitables.
Selon le ministère de l’économie, « La publication des contrats pétroliers, miniers et forestiers est essentielle pour le Gabon afin de promouvoir la transparence et la bonne gouvernance. En rendant ces contrats publics, le Gouvernement Gabonais montre son engagement à lutter contre la corruption et à garantir que les ressources naturelles du pays sont gérées de manière équitable et responsable. »
avant d’ajouter « Cette transparence permet aux citoyens, aux organisations de la société civile et aux investisseurs de comprendre les termes des accords, d’évaluer les bénéfices réels pour le pays et de s’assurer que les pratiques d’exploitation respectent les normes environnementales et sociales. »