Message de sensibilisation sur les dangers de l’usage du numérique, plaidoyer, concert et autres animations, l’association Otima a célébré la journée de l’enfant africain en partenariat avec l’UNICEF le week-end écoulé.
“Cette année nous avons été contacté par l’UNICEF pour les accompagner dans l’organisation de la célébration de la journée de l’enfant africain. La thématique de cette année portait sur “Le Droit de l’enfant dans l’environnement numérique”. Alors il s’agissait pour nous de créer à la fois un événement festif mais surtout un moment de sensibilisation. Car les enfants sont exposés à tout type de risques quand ils utilisent l’outil internet. Aujourd’hui nous avons organisé un moment récréatif avec les tiktokeurs, les chanteurs, les danseurs que les enfants apprécient. C’est donc un moment de joie et de sensibilisation. Sur les neuf centres d’accueil que nous avons contactés dans le Grand Libreville ( les communes de Libreville, Owendo, Ntoum et Akanda), nous avons eu le retour de huit qui ont accepté de nous accompagner et environs 200 enfants ont été impactés par notre campagne. Nous sommes satisfaits car nous avons créé du divertissement et de la sensibilisation pour des enfants qui sont en majorité cloîtrés dans leur centre d’accueil. En tant qu’association, Otima qui signifie en langue téké du Gabon le cœur, nous défendons les droits des enfants. Dès que les droits des enfants sont concernés, Otima n’est pas loin.”, a déclaré Emma Bisseck, Secrétaire général de l’ONG Otima.
“nous sommes situés au camp de Gaulle, et nous recevons les enfants de la rue, les enfants en difficultés, les enfants orphelins. Nous les encadrons sur le plan de la santé, de l’éducation et autres. C’est une journée de conscientisation mais également un moment où les enfants se retrouvent entre-eux dans un moment de réjouissance. L’enfance est une période où il est en mode apprentissage pour acquérir les rudiments essentiels à la vie. Nous sommes heureux d’avoir répondu à l’invitation de l’association Otima.”, Antoine Koffi Dasilva, président du Centre d’accueil Le bon samaritain.