Nommés en Conseil des ministres du 14 avril dernier, les nouveaux gouverneurs n’ont pas rejoint leur lieu d’affectation. Mieux six jours plus tard, comme pour ajouter la confusion à la supputation, lors du Conseil des ministres du 20 avril dernier, concernant les mesures individuelles, Abdul Razzak Kabongo était nommé gouverneur de la province du Moyen-Ogooué, alors qu’il avait été nommé lors du précédent Conseil des ministres du 14 avril, gouverneur de la province du Haut-Ogooué.
Ainsi, excepté Abdul Razzak Kabongo, tous les autres gouverneurs avant le Conseil des ministres du 14 avril sont toujours en poste dans leur ancien lieu d’affectation, en violation flagrante de la Constitution car seul un décret en annule un autre. Surtout que la disposition indiquant qu’un fonctionnaire de l’État, sauf cas de force majeure, dispose de maximum trois mois pour rejoindre son nouveau lieu d’affectation est largement dépassée.
Alors que l’Exécutif tient en moyenne un Conseil des ministres par semaine, pourquoi avoir choisi de violer délibérément la loi, alors qu’il aurait suffit d’un décret pour annuler les décisions du Conseil des ministres du 14 avril 2023 ?