La séance solennelle s’est déroulée en présence du Vice-premier ministre, Alexandre Barro Chambrier, représentant le Premier ministre chef du gouvernement empêché, de nombreux membres du gouvernement, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité au Gabon. Cette session, qui s’étendra jusqu’à la fin du mois de juin, a été l’occasion pour Jean François Ndongou de rappeler les travaux accomplis par la représentation nationale durant l’intersession parlementaire et de définir les priorités pour les trois prochains mois.
Dans son allocution, le président de l’Assemblée nationale a salué les initiatives du gouvernement visant à encourager une participation massive aux prochaines échéances électorales, notamment par la fixation de la date de l’élection présidentielle. Il a également mis en avant les efforts pour améliorer la performance de l’administration publique et les missions de contrôle des chantiers décidées par le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI).
Cependant, Jean François Ndongou a souligné les défis restants pour le gouvernement, en insistant sur le respect des libertés fondamentales, telles que la liberté d’expression, d’opinion et de déplacement. Il a également exhorté le gouvernement à porter une attention particulière à la transmission au parlement de la loi sur le foncier avant la fin de la transition, aux revendications des magistrats et des agents de la main-d’œuvre non permanente qui aspirent à de meilleures conditions de travail et de vie, ainsi qu’à l’application stricte des lois et règlements en vigueur.
S’adressant à ses collègues parlementaires, Jean François Ndongou a rappelé l’importance du travail législatif à accomplir durant cette session, notamment l’examen des textes adoptés par le gouvernement pendant l’intersession parlementaire. Il a ainsi encouragé le gouvernement à transmettre ces textes dans des délais raisonnables pour permettre un examen approfondi et efficace.
Cette session des lois s’inscrit dans le cadre du chronogramme de la transition politique au Gabon, qui prévoit notamment l’adoption d’un nouveau code électoral et la tenue d’élections en août 2025, marquant la fin de la transition.