Au cours du premier trimestre 2022, les activités extractives ont chuté de 6,5% par rapport au trimestre précédent. Ce recul s’explique par la mauvaise orientation de l’activité dans la production de manganèse et du gaz naturel et ce, malgré le regain d’activité dans la branche pétrole.
La production de pétrole s’est redressé de 2% par rapport au quatrième trimestre 2022. Malgré le respect des quotas édictés par l’Opep+, cette embellie a été réalisée grâce à une production des champs sans interruptions (dysfonctionnements ou arrêts programmés) et aux efforts d’investissement antérieurs réalisés par les opérateurs.
Comme au quatrième trimestre 2022, la production de manganèse a chuté de 29,7% en glissement trimestriel. Pour cause, la rupture de la voie ferrée intervenue le 24 décembre 2022 a obligé les opérateurs situés au-delà du lieu de l’incident à réduire très fortement leur activité, faute de pourvoir évacuer le minerai. Cet accident a rendu encore plus difficile un environnement déjà perturbé par une pénurie de carburant et une faible disponibilité de wagons pour l’évacuation du minerai.
La production de gaz naturel a chuté de 2,8% par rapport au dernier trimestre 2022, toujours en lien avec les soucis opérationnels enregistrés par le principal opérateur Perenco (dysfonctionnements, arrêt de la production). En glissement annuel, la production de gaz naturel a baissé de 1,4%. Mais en perspective avec la modernisation du terminal pétrolier et gazier du Cap Lopez par Perenco, cette branche devrait connaître une hausse au prochain trimestre.