Exécuté par la société turque Summa, le projet, prévu pour une durée de 16 mois, englobe la construction d’un vaste centre de conférence comprenant plusieurs infrastructures modernes : des salles de conférence, des bureaux administratifs, une salle de banquet, une salle de congrès, un espace VIP et une salle présidentielle.
En complément, le chantier inclut des infrastructures connexes telles que 55 villas réservées aux Chefs d’État, un palais présidentiel, une clinique médicale, un zoo et un plateau sportif.
Démarrés il y a quatre mois, les travaux mobilisent une main-d’œuvre mixte composée de plus de 1 350 personnes, dont 900 travailleurs nationaux. Cette collaboration illustre l’engagement du projet.
Présente depuis une quinzaine d’années dans 14 pays, dont 8 en Afrique, la société Summa est reconnue pour son expertise dans des secteurs stratégiques tels que le BTP, l’énergie, les mines, l’hôtellerie et la santé.
Au terme de sa visite, le Chef de l’État a exprimé son satisfecit quant à l’avancement considérable des travaux. Toutefois, il a fermement instruit l’entreprise de respecter les délais de livraison initialement prévus, soulignant l’importance de ce projet pour le rayonnement et le développement du Gabon.
Construits en 1976 pour abriter le sommet de l’Organisation de l’Unité Africaine, les palais des spectacles et de banquets de la Cité de la Démocratie sont tombés dans l’après-midi du 15 décembre 2013 par dynamitage, afin de construire un terrain de golf. Toutefois, le projet n’a jamais abouti. Les autorités gabonaises avaient sollicité la société française Gregori International pour la construction d’un parcours de golf international sur ces terrains. Ce projet, initialement budgété à 5,7 milliards de FCFA, aurait dû être finalisé en 2016, mais il a entraîné des litiges financiers. En 2017, une autre société française a réclamé quatre milliards de francs à l’État, suite à des décisions contestées liées à la démolition pour le projet de golf.