Pour justifier le consensus collégiale sur le retour à une élection à un seul tour, Bilie By-Nze a égrené : “Il a été retenu l’adoption du scrutin à un tour pour toute les élections politiques” car “pensez que l’on peut organiser une élection présidentielle à deux tours en dix jours entre les deux tours : dix jours pour mobiliser l’administration, dix jours pour redéployer les urnes, dix jours pour réimprimer les bulletins, dix jours pour déployer les enveloppes partout sur le territoire, dix jours pour remobiliser l’électorat, dix jours pour mener campagne au Gabon, compte tenu de ce que nous connaissons de notre pays et de son étendue neuf provinces à parcourir en dix jours cela n’est pas possible.” a-t-il défendu.
Le retour à une élection à un tour aurait pour objectif d’aboutir à des élections au lendemain apaisé, surtout en ce qui concerne la présidentielle, les participants à la Concertation politique qui ont retenu cette recommandation voulant sans doute ne plus voir le Gabon revivre les violences de la présidentielle de 2016 : “donc nous avons pensé qu’il n’était pas indispensable de fixer dans le texte des éléments potentiels qui demain, pourraient être porteur de crispation et de difficulté” a déclaré Bilie By-Nze.
Ce choix répondrait aussi à un objectif de mobilisation efficient de l’appareil étatique dans l’organisation des élections et permettre une publication rapide des résultats électoraux : “une élection à un tour permet d’avoir des résultats très rapidement, permet de mobiliser l’électorat une seule fois de mobiliser l’administration une seule fois de mobiliser toutes les ressources une seule fois et d’avoir les résultats donc voilà ce qui a amené à ce consensus. Ce qui n’a pas été simple mais c’est un consensus sur lequel nous sommes parvenus et qui permettra demain de continuer à travailler et de reprendre l’activité économique très rapidement.” a conclu Bilie By-Nze.