Cette reprise fait suite à une audience accordée la veille par le président de la Transition, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, au directoire du Sypharga. Lors de cette rencontre, le Chef de l’État a donné des instructions fermes pour résoudre cette situation qui paralysait l’accès aux soins pour près de 40 % de la population.
Outre le syndicat des pharmaciens, étaient également présents lors de cette audience l’Office pharmaceutique national (OPN) et des représentants de Pharmagabon. Cette rencontre a permis au Chef de l’État de s’imprégner des difficultés ayant conduit à la suspension des services de la CNAMGS dans les pharmacies depuis le 1er janvier 2025. Parmi les mesures annoncées figurent, la centralisation des achats et des fonds auprès de l’Office Pharmaceutique National, l’autonomisation des pharmacies des structures hospitalières et l’obligation pour le secteur privé de s’approvisionner via l’OPN. Ces initiatives visent à renforcer la transparence et l’efficacité du secteur pharmaceutique gabonais.
Le Dr Sandrine Itou-Y-Maganga, présidente du Sypharga, a officialisé la reprise des services via un communiqué. Elle a souligné l’importance de cette décision pour les assurés et le secteur de la santé. La suspension avait en effet suscité une vive inquiétude parmi les populations dépendantes du système d’assurance maladie pour leurs traitements.
« Cette issue positive témoigne de la mobilisation rapide et efficace des plus hautes instances de l’État face à une crise sociale majeure », a déclaré le Dr Itou-Y-Maganga.
La résolution rapide de cette crise, en seulement cinq jours, illustre la volonté politique de préserver l’accès aux soins pour tous. Elle ouvre également la voie à des discussions plus approfondies sur l’avenir du système de santé gabonais. Ces thématiques seront notamment abordées lors des prochaines Journées de l’économie des établissements pharmaceutiques, prévues pour le 17 janvier.