Il s’agit du Plan national pour le développement de la transition (PNDT). Un ambitieux plan de développement qui s’articule sur la vision stratégique du Comité pour la transition et la restauration des institutions : la réforme des Institutions et la transition politique ; le développement des infrastructures ; l’intensification de la stratégie de la diversification de l’économie ; le développement du capital humain et l’inclusion sociale ; le renforcement de la durabilité environnementale et de la résilience aux changements climatiques.
A la suite de deux jours de trvaux, des techniciens des ministères sectoriels et leurs entités sous-tutelles, mais également du secteur privée et des partenaires technique et financiers ont procédé à la validation du projet du PNDT via un cadre de planification formalisé en vue de sa prochaine mise en application.
Le PNDT de façon globale, c’est la mise en œuvre de 288 projets au lieu de 293 initialement identifiés avec un besoin de financement estimé à 3021 milliards de FCFA.
« Le PNDT est le programme de référence qui entend cadrer les investissements du gouvernement durant la période 2024-2026» et « A travers ces cinq piliers, l’ambition nourrie dans la mise en œuvre du PNDT est qu’avec tous les acteurs au développement nous parvenions ensemble à mutualiser nos efforts pour les consacrer à répondre aux défis de notre pays », a déclaré le vice-premier ministre, ministre de la Planification et de la prospective, Alexandre Barro Chambrier, à l’ouverture de l’atelier de validation du PNDT.
« Dans un contexte marqué par de nombreuses revendications légitimes des populations, l’adoption et la mise en œuvre du Plan national pour le développement de la transition (PNDT) est l’occasion d’orienter prioritairement les interventions de l’Etat vers des investissements structurants, permettant de réduire les inégalités de développement et d’accompagner harmonieusement le processus de transition politique », a pour sa part déclaré le premier ministre de la transition, Raymond Ndong Sima, lors de sa prise de parole.
Réhabilité à l’occasion du remaniement ministériel de janvier dernier, le portefeuille de la Planification était inexistant durant les deux mandats du président déchu Ali Bongo Ondimba, renversé lors du coup d’Etat militaire du 30 août 2023.