Au titre du point 4 de l’ordre du jour sur les situations des droits de l’homme qui nécessitent l’attention du Conseil, “Dans une résolution sur la situation des droits de l’homme au Bélarus à l’approche de l’élection présidentielle de 2020 et au lendemain de celle-ci, le Conseil a décidé de proroger le mandat du Haut-Commissaire aux droits de l’homme afin, entre autres, de procéder à un examen approfondi de toutes les violations présumées des droits de l’homme commises au Bélarus depuis le 1er mai 2020”.
Dans la crise en Ukraine qui oppose les Etats-unis d’Amérique, l’Union Européenne face à la Russie, le Gabon a cette fois-ci choisi prudemment de ne pas se prononcer, pour ne pas faire les frais de cette lutte d’influence que se livrent les grandes puissances et surtout pour ne pas fâcher Paris comme cela avait été le cas en août dernier.
Michel Xavier Biang, représentant permanent du Gabon auprès de l’ONU, au Conseil de sécurité au nom des pays africains (Kenya, Ghana) avait plaidé pour une levée de l’embargo sur les armes en République Centrafricaine en faveur du régime de Faustin Archange Touandera, pour combattre la rébellion. La position de la présidence de la République gabonaise avait soulevé un tollé de l’Élysée. Paris s’inquiète de la très forte influence de la Russie depuis 2018 sur le régime du président Faustin Archange Touadéra, de l’omniprésence de centaines de paramilitaires (Wagner) venus de Moscou mais aussi de l’emprise de sociétés russes sur l’or et les diamants centrafricains.
Aussitôt, la France avait réagi, en autorisant une interview à charge de l’opposant Jean Ping sur France 24, contre le président de la République, Ali Bongo Ondimba et appelant à un renversement de régime.