On se souviendra que le nouvel homme fort du pays, Brice Oligui, lors de ses rencontres avec « les forces vives de la nation », avait reçu l’ensemble de la corporation au Palais Rénovation de manière inclusive, sans distinction, pour échanger avec le 4e pouvoir sur la situation du pays et des difficultés rencontrées par les hommes de médias dans l’exercice de leur fonction.
Même l’ancien premier ministre, Alain Claude Bilie By Nze, coutumier des pugilats avec la presse, ne demandait pas aux journalistes de montrer patte blanche pour être autorisé à couvrir ses conférences de presse.
Souvenir : il y a un mois encore, lorsque Ndong Sima était candidat à la présidentielle, nous ne l’avons pas vu tenir une liste de médias autorisée à couvrir ses causeries politiques. Peut-on parler de maladresse ? S’agit-il d’une volonté manifeste de Ndong Sima d’empêcher la presse de faire son travail ? Ou de quoi avait-il peur en interdisant à certains journalistes d’assister à sa conférence de presse ? A ce niveau de top management, c’est inadmissible. C’est un non-sens qu’un premier ministre de la République, s’il vous plaît, sélectionne les médias qui doivent couvrir sa conférence de presse. A moins d’avoir des choses à cacher.
Soucieux de faire notre travail, nous avons même tenté en vain de contacter la cellule communication de la Primature pour obtenir la fameuse accréditation. Niet ! Malgré nos appels et nos messages, nous n’avons eu aucun retour (pas même des explications) de la part de la personne diligentée par le premier ministre pour confectionner ladite liste. Bien entendu nous n’allons pas nommer l’incriminée ici, pour ne pas lui dérouler le tapi rouge. Elle se reconnaitra.
Le chef de l’Etat, Brice Oligui avait été clair en déclarant «mettre fin aux petites combines entre copains et coquins» de la République, mais apparemment certains compatriotes sont réfractaires au changement.
Dans le précédent régime, tous n’étaient pas des cancres, il faut le reconnaître ! Bilie By Nze, n’hésitait pas à répondre par messagerie, à nos questions lorsque nous voulons vérifier une information, idem aussi pour l’ancien ministre de la Communication, Rodrigue Mboumba Bissawou. A l’inverse du patron de la communication présidentielle d’Ali Bongo Ondimba, Jessye Ella Ekogha qui sans porter des gants n’hésitait pas à vous balancer un « Qui vous a donné mon numéro ? », malgré les usages de présentation. On ne demande pas à un journaliste qui vous a donné mon numéro.
Nous nous joignons à la déclaration de Brice Oligui, qui a promis de «mettre fin aux petites combines entre copains et coquins» en ajoutant, laissez les gens faire leur travail correctement.
Nous espérons que ce premier couac de Ndong Sima avec la presse ne va pas inaugurer une série d’autres incidents de ce genre à l’avenir.
mais donc allez retrouver bili bi nze, c’est aussi simple que sa
Votre problème à vous les journalistes c’est que vous avez tendance à écrire votre point de vue. Qu’ils soient partagé par le plus grand nombre ou pas, nous ne voulons pas savoir ce que vous pensez, ce dont nous avons besoin se sont des faits. Ton article là est bien, il y a les faits, vous n’avez pas été autorisé à assister….mais quand tu exprimes ton point de vue et spécules sur les intentions du PM, là tu déborde de tes fonctions et ça peut être perçue même comme un appel à la rébellion. Jusqu’à preuve du contraire, il y avait des journalistes, le message qu’il avait à transmettre est passé. Faites s’ils vous plaît attention à ce que vous écrivez, nous sommes dans une partie délicate de notre histoire, nous n’avons pas besoin d’ajouter de l’essence sur le feu. Je vous remercie. Si mon message vous gènes ce n’est pas le but recherché. Votre travail est essentiel pour nous relayer la bonne information, mais nous n’avons pas besoin de vos jugements, nous avons besoin de l’information exacte simplement.