Cette grève, qui risque de perturber gravement les services judiciaires à l’échelle nationale, vise à attirer l’attention sur des conditions de travail jugées insoutenables, ainsi que sur un manque de réformes structurelles dans le système judiciaire. Les greffiers, qui assurent un rôle essentiel dans la gestion des dossiers et l’administration de la justice, exigent des améliorations substantielles de leurs conditions professionnelles, ainsi qu’une reconnaissance plus affirmée de leur statut.
Dans la notification envoyée à Paul-Marie Gondjout, les greffiers ont précisé les modalités du service minimum, garantissant que certaines fonctions cruciales continueront d’être assurées pendant la grève. Cependant, la suspension d’autres services pourrait entraîner des retards importants dans le traitement des affaires judiciaires, ce qui affectera directement l’accès à la justice pour les citoyens gabonais.
L’impact de cette grève s’est rapidement amplifié lorsque le Syndicat National des Magistrats du Gabon a décidé de rejoindre le mouvement, lançant également une grève illimitée. En plus de revendiquer des améliorations de leurs propres conditions de travail, les magistrats ont exigé le limogeage du ministre de la Justice, Paul-Marie Gondjout, exacerbant ainsi la pression sur le gouvernement.