Depuis la chute du régime d’Ali Bongo Ondimba le 30 août 2023, les relations sont tendues entre les nouveaux tenants du pouvoir, le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) et plusieurs opérateurs économiques, dont notamment les groupes Olam et Arise. Une situation qui inquiète la société civile qui tire la sonnette d’alarme au regard des enjeux économiques.
Pourtant cités parmi les premiers employeurs privés au Gabon avec la GSEZ, le Port International d’Owendo, le Port Minéralier d’Owendo, la Concession de l’aéroport International de Libreville et OLAM-Palm Gabon pour le Palmier à huile) et Olam-Rubber Gabon pour l’Hévéaculture, ces mastodontes de l’économie gabonaises sont dans le viseur du CTRI.
Aussi, afin de préserver les emplois existants, créer de nouveaux emplois pour lutter contre le chômage endémique des jeunes gabonais, poursuivre et consolider la politique de diversification de l’économie, mais également assurer les employés et apaiser le climat de collaboration, la société civile invite les différentes parties à la négociation.
« la Société Civile appelle à l’ouverture d’un dialogue franc, transparent et constructif entre le CTRI et les groupes Arise et Olam avec pour objectifs de : revaloriser les participations de l’Etat dans les différentes entités ; revisiter les différentes conventions ; améliorer le climat de collaboration ; renforcer l’esprit gagnant-gagnant de ces partenariats. », fait savoir le Conseil national de la société civile dans une déclaration faite le 11 juin dernier.
Reste désormais à savoir s’ils seront entendus par le Palais Rénovation.