Ni rencontre, ni appel, ni message de félicitations de celui qui a dirigé la présidence de l’Union nationale depuis sa fondation en 2010, à l’endroit de la nouvelle présidente du parti.
Si l’entourage de Zacharie Myboto pretexte la mise en quarantaine dont fait l’objet le président sortant, déclaré positif à la covid-19, pour justifier ce silence, en réalité il n’en n’est rien. En effet, le clan Myboto digère mal la défaite de Paul-Marie Gondjout. D’autant plus que les deux camps ont mené une campagne agressive. Une situation que le nouveau locataire de l’ancienne sobraga a très mal vécue. Ainsi, Paulette Missambo en veut à son ancien camarade du parti démocratique gabonais de ne pas avoir arrêter les attaques personnelles dont elle a été victime de la part de son clan, durant la campagne pour l’investiture.
En attendant la passation de service entre le président sortant et le président rentrant, c’est Raphaël Badenga Lendoye président du bureau du congrès qui joue désormais les intermédiaires entre les deux camps pour fixer une date d’installation de Paulette Missambo et de son bureau.