Le 26 juillet 2015, c’est au tour du Président de la République Ali Bongo Ondimba d’être approché par l’escroc français.
Ali Bongo, reçoit un appel de Chikli se faisant passer pour Le Drian: la France propose de mener une « opération secrète » en contrepartie d’une somme d’argent. Combien ? 10 millions, précise l’escroc. Après l’appel, Ali Bongo reçoit dans le mail le RIB d’un compte ouvert en Chine. Le directeur de cabinet du chef d’Ali Bongo, à l’époque Maixent Accrombessi prend le dossier en main, en effectuant des vérifications auprès de plusieurs responsables du Ministère de la Défense. Le pot aux roses est découvert. La présidence de la République ne donnera pas de suite à la demande de Chikli. L’alerte est vite donnée. Car plusieurs autres tentatives d’escroquerie avec la même méthode en Centrafrique et au Congo, échoueront.
Avec Vanity Fair, AFP