Né le 17 juillet 1954 à Minvoul dans la province du Woleu-ntem au Gabon où il effectue son primaire, ensuite le collège Bessieux de Libreville en 1966, avant de rejoindre après l’obtention du baccalauréat l’université nationale du Gabon de 1974 à 1978. Il obtient un doctorat en sciences économiques à l’université de Nancy II (France) en 1984, et présente une thèse complémentaire en 1985.
En 1987, Albert Ondo Ossa passe le concours d’agrégation des facultés des sciences économiques et de gestion de Dakar (Sénégal). Il passe ensuite par l’ensemble des grades universitaires au sein de l’université Omar Bongo Ondimba pour devenir de 1988 à 1990 chef du département d’économie et ensuite en 1990 doyen de la faculté de droit et des sciences économiques. Il fonde en 1993, au sein de cette même université, le laboratoire d’économie appliquée (LEA) dont il est le directeur, et dont la revue paraît depuis 2013. En 1996 il obtient le grade de professeur Titulaire. Cette carrière universitaire est également caractérisée par un militantisme syndical. Il est membre du SNEC (Syndicat national des enseignants et chercheurs) de 1990 à 1998. Il s’agit du premier syndicat libre qui contribuera de manière décisive, en 1990, à la fin du parti unique et de facto à l’avènement de la démocratie au Gabon.
Albert Ondo Ossa a à son compte de nombreuses contributions et/ou conduites de travaux dans la sous-région autour de questions de coordination de politiques budgétaires, politiques monétaires, et autres problématiques économiques, sociales et politiques. Il est intervenu notamment en qualité de consultant auprès du ministère de la planification du Gabon et des Nations unies sur le projet Gabon 2025.
En 2006, le professeur Albert Ondo Ossa rejoint le gouvernement, sous la direction du président Omar Bongo et du premier ministre Jean Eyeghe Ndong. Il est successivement ministre de l’Éducation nationale et de l’enseignement supérieur (2006), ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche (2007), ministre de la Recherche scientifique & du développement technologique (2008). Il est candidat à l’élection présidentielle de 2009, à la mort du président Omar Bongo Ondimba.
“Gabonaise, Gabonais, vous avez souhaité qu’il y ait un candidat consensuel, c’est votre souhait. Vous avez devant vous le candidat consensuel, il vous appartient désormais de vous mobiliser dans les campagnes, dans les villages, dans les villes pour que ce candidat devienne effectivement le prochain président de la République, le 4e de la République gabonaise”, a-t-il déclaré après l’annonce de sa désignation par ses pairs de la coalition.
“Les Gabonais ont payé de leur sang. C’est le moment ou jamais, nous devons gérer le pays autrement. Faire valoir les compétences. Je lance un appel à tous ceux qui ont souffert de ce système : militaires gradés assis à la maison, aux retraités, aux handicapés, aux veuves, aux orphelins, à tous ceux qui sont brimés par la société, l’heure est venue de mettre les ressources du pays au service des Gabonais”, a-t-il ensuite ajouté.
Avant de souligner que lorsque les Bongos ont pris le pouvoir, il n’y a pas eu de morts, pourquoi faut-il qu’au moment où ils doivent partir du pouvoir après plus de 50 ans, qu’ils y aient des morts ? “Nous devons avoir des élections libres et transparentes, sans morts”.
Avec Wikipédia