Le 14 novembre dernier au PK 79+400, des actes malveillants ont été posés sur la voie ferrée par des individus non identifiés. Ces derniers s’en sont pris aux infrastructures ferroviaires en posant des travers sur la voie ferrée. Ce, dans le but d’occasionner des déraillements, a dénoncé dans un communiqué la Société d’exploitation du Transgabonais ( Setrag) dont sont actionnaires l’État gabonais avec Eramet et Meridiam.
Un énième cas de sabotage de la voie ferrée malheureusement. Même si aucun accident n’a été enregistré, ces actes de vandalisme auraient pu entraîner des pertes en vie humaines et ses dégâts matériels importants.
A ce qui semble, les mesures prises par la Setrag pour renforcer la surveillance de la voie ferrée ne semble pas dissuader les auteurs de ces actes de vandalisme. A cela s’ajoute les incessants déraillements des trains en raison de l’état vétustes de la voie ferrée. Déjà, en 2020, un rapport de l’Autorité de régulation des transports ferroviaires avait tiré la sonnette d’alarme, en pointant l’état défectueux de la ligne ferroviaire comme la principale cause des accidents se produisant sur la voie ferrée. Un rapport qui avait inspiré la mise en place du Programme de remise à niveau (Prn) lancé en 2016 et qui s’achève en 2024. Seulement à ce jour, sur 648 km de la ligne Owendo-Franceville, la Setrag n’a renouvelé que 150 km de tronçon.
L’entrée en septembre dernier de Meridiam dans le capital de Setrag, à hauteur d’environ 19 672 554 471 FCFA, devenant actionnaire à 40% permettra-t-il de mettre définitivement sur les rails le Transgabonais ?