Le lundi 1er juillet 2024, en marge de la cérémonie de levée des couleurs, à l’esplanade du Palais Rénovation, BCON a officiellement reçu l’acte de rachat d’Assala, avant de procéder à la décoration de plusieurs personnalités en reconnaissance de leur contribution à la réussite de cette offre publique d’achat, de l’insigne de Grand-croix de l’Ordre national du Mérite gabonais.
Parmi les premiers décorés, Arnauld Calixte Engandji-Alandji, le conseiller spécial du président de la transition du département stratégique des mines, des hydrocarbures et des mines. Sa discrétion n’a d’égal qu’a son influence parmi le premier cercle du nouveau locataire du Palais Rénovation. S’il est régulièrement pointé du doigt pour avoir rendu tendues les relations entre BCON et plusieurs opérateurs économiques, notamment Olam et Arise, il est l’un des artisans qui ont milité pour la nationalisation des actifs du producteur pétrolier Assala Energy.
Ensuite, il y a Marcel Abeke, ancien directeur de la Compagnie minière de l’Ogooué, débauché d’Eramet à Paris au lendemain du coup d’Etat qui a renversé Ali Bongo Ondimba, il a hérité du ministère du Pétrole. Si selon plusieurs sources, les rapports n’étaient pas des plus cordiaux les premiers mois qui ont suivi sa nomination face à l’omnipotent conseillers de BCON, Engandji-Alandji, ils sont parvenus à dissiper les malentendus. Grace à son expérience et à son réseautage, multipliant les allés et retours, entre le siège de son ministère situé Immeuble du 2 décembre et le Palais Rénovation il a contribué au succès de cette opération.
Également à l’avant-poste, l’administrateur directeur général de Assala, Marcellin Simba Ngabi qui n’a ménagé aucun effort, pour parvenir à la réussite de cette mission. Un pari difficile pour celui qui avait remplacé comme administrateur directeur général de la GOC, Igor John Calix Nguia, qui avait été éjecté de son poste au bout de seulement 22 jours fonction, à la suite du conseil des ministres du 28 septembre 2023. Une situation qui n’était pas pour rassurer les investisseurs.
Pour rappel, l’acquisition définitive des actifs d’Assala Energy auprès du fonds de pensions américain Carlyle a coûté au contribuable gabonais 444 milliards de FCFA.