Si la Constitution prévoit un Recensement tout les dix ans, cette opération constitutionnelle doit être exécutée dans les délais. Cependant la particularité, cette année relève du fait que cette opération de recensement interviendra en période électorale avec à la clé 4 scrutins, la présidentielle, les législatives, les locales, en plus du renouvellement de l’Assemblée du Conseil économique social et environnemental.
Ainsi pour la société civile : “Ce contexte est de nature à conduire à assimiler le RGPL à une Activité Politique avec comme risque la probabilité d’un fort taux d’Abstention, le refus d’Accueillir les équipes du RGPL, pouvant biaiser les résultats.”, prévient Nicaise Moulombi.
“Un accent particulier doit être mis sur la communication car à ce jour, nous ne percevons pas la présence du RGPL sur le terrain, à la télé, dans la presse écrite, radio ni sur les réseaux sociaux.”, recommande-t-il au gouvernement.
“L’Etat doit mobiliser les Ressources financières nécessaires pour éviter des ruptures dans le déroulement du RGPL pour cause de manque d’argent.”, a-t-il affirmé.
“D’où l’importance de la présence de la Société Civile et les ONG représentées ici qui est le garant d’une non manipulation politique de ce processus citoyen dont les résultats attendus sont un outil incontournable pour la planification du développement durable de notre pays.”, a-t-il conclu.
Pour rappel, suite aux instructions du Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze, le ministre de l’Economie et de la Relance, Nicole Jeannine Lydie Roboty a inclus la société civile dans cadre du du 7 ème Recensement Général de la Population et du logement ( RGPL 2023).