Lorsque le président de la République Ali Bongo survit à un accident vasculaire cérébral en 2018 à Ryad, deux camps s’affrontent pour le choix de la destination de sa convalescence. Le premier camp conduit par le Roi Mohammed VI plaide pour le Maroc, tandis que le camp de Sylvia Bongo Ondimba opte pour Londres : « Hervé Patrick Opiangah a été le médiateur privilégié de son départ pour Rabat, mettant en relation la présidente de la Cour constitutionnelle, Marie-Madeleine Mborantsuo, et le monarque chérifien Mohammed VI. Ce dernier a même fourni un avion à HPO (Ndlr : Hervé Patrick Opiangah), afin qu’il se rende au Maroc et organise la venue de son ami. », renseignent nos confrères. Tandis que l’autre camp avec « À sa tête : Sylvia Bongo Ondimba. La première dame a longuement milité pour que son mari soit transporté dans une clinique spécialisée de Londres, capitale britannique où elle a ses habitudes. Soutenue par le directeur de cabinet du président Brice Laccruche Alihanga, mais aussi par son fils Noureddin Bongo Valentin ».
Même si « elle finit toutefois par céder face au lobbying de Mohammed VI. Qu’importe, au fil des semaines et en l’absence du chef de l’État, c’est bien elle et ses deux soutiens favoris qui vont prendre les rênes du Palais du bord de mer. », écartant ainsi tous ceux qui étaient indésirables à leurs yeux et sonnant ainsi le début de la traversée du désert pour Hervé Opiangah qui sera désormais coupé de tout contact avec Ali Bongo. « Lui qui pouvait consulter le président seul à seul, au palais comme dans sa résidence de La Sablière, et que même Maixent Accrombessi du haut de sa toute-puissance ne pouvait empêcher d’entrer, perd le contact avec son mentor. Frustré, celui qui, acteur de l’ombre, était souvent envoyé sur le terrain pour discuter avec des manifestants échauffés, s’éloigne de la politique, même s’il conserve un poste de questeur à l’Assemblée nationale. », fait savoir notre confrère.
A la faveur du coup d’Etat militaire du 30 août, Hervé Opiangah va revêtir les de ses costumes favoris, en jouant dès les premières heures du putsch les intermédiaires entre les militaires, l’opposition et la société civile, notamment en « Jouant les intermédiaires entre Brice Clotaire Oligui Nguema et l’opposition aux premières heures du nouveau régime – le président de l’Udis apparait d’ailleurs sur les photographies des rencontres entre le nouveau chef d’État et les leaders de la plateforme Alternance 2023 –, HPO est surtout parvenu à s’installer de nouveau à la présidence. »
Depuis l’homme a obtenu un portefeuille taillé sur mesure en obtenant le ministère des Mines : « Un secteur que l’entrepreneur, patron de la holding HPO & Associés, connaît bien. Parmi les multiples secteurs d’activités dans lesquels il a investi (…) Opiangah possède la SGTP Mines, qui produit, commercialise et transporte des agrégats depuis deux carrières situées dans le Haut-Ogooué.»
Bonjour. Je suis très étonné de lire dans la biographie de Monsieur Opiangha H.P. qu’il a étudié aux USA. Faux. Il a fait un séjour de trois (3) semaines pas pour des études. En effet, il voulait faire pilotage. Je le sais car je vivais à Washington, D.C.