En cause pendant la parenthèse présidentielle du président de la République, chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, convalescent suite à un accident vasculaire dont il a été victime en Arabie saoudite en 2018, Karine Arissani s’était manifestée par un excès à outrance de son soutien du président de la République, à travers un comité de soutien qu’elle avait créé « les soldats têtus ».
Une situation qui lui avait valu d’abord plusieurs promotions à des hautes fonctions de la République, d’abord directrice de l’Agence gabonaise de développement et de promotion du tourisme en 2019, après secrétaire exécutif de l’Agence de régulation des transports ferroviaire, avant d’être démis de ses fonctions en 2020, puis d’être rétrogradée comme simple conseiller du ministre de la Culture. En même temps qu’elle avait été démise de ses fonctions à l’Agence de régulation des transports ferroviaire, elle avait été écartée de la Chancellerie des ordres du Parti démocratique gabonais – le parti au pouvoir – dont elle était membre, pour une rixe avec ses collaborateurs du mouvement « Les Soldats têtus », à travers une vidéo publiée sur les réseaux sociaux et devenue virale, en 2020.