Ali Akbar, un fils du Haut-Ogooué, dénonce ce qu’il considère comme un acharnement inacceptable du pouvoir de transition contre Ali Bongo Ondimba, qui, selon lui, traverse une épreuve physique et politique difficile après avoir subi un AVC. L’ancien ministre appelle ses concitoyens à se rappeler les valeurs ancestrales de solidarité, de respect et de loyauté, qui devraient guider la conduite de toute société, en particulier envers ses membres les plus vulnérables.
À travers ce message, Ali Akbar évoque une série de traitements qu’il juge injustes et inhumains à l’égard de l’ex-président : la détention de son épouse et de son fils, l’humiliation publique, le refus récurrent de permettre à Ali Bongo de se soigner à l’étranger, et la destruction systématique de son héritage politique. L’auteur déplore également l’effacement de son image, y compris le retrait de son nom de l’aéroport de Port-Gentil, soulignant une tentative d’effacer l’existence même d’Ali Bongo de l’histoire du Gabon.
“Pourquoi cet acharnement ? Pourquoi cette haine violente ?”, se demande Ali Akbar, qui rappelle que Brice Clotaire Oligui Nguema, actuel homme fort du Gabon, a grandi sous la protection et les auspices de la famille Bongo. Il a été promu, formé et placé à des postes de responsabilité par Ali Bongo lui-même, une situation qui rend d’autant plus difficile à comprendre sa persécution actuelle.
Le message d’Ali Akbar se veut un appel à la conscience collective. Il insiste sur le fait qu’il ne s’agit pas de défendre ou de soutenir une figure politique, mais bien de respecter un principe fondamental : la dignité humaine. Il interpelle les Altogovéens, sa communauté d’origine, à ne pas rester silencieux face à ce qu’il considère comme une injustice, soulignant que l’indifférence serait une trahison des valeurs du peuple.
“Le silence, c’est la complicité”, avertit-il, incitant tous ceux qui ont une voix et un pouvoir d’influence à se faire entendre pour mettre fin à ce qu’il perçoit comme un règlement de comptes inacceptable.
Ali Akbar ne se contente pas de critiquer l’attitude du pouvoir de transition, il appelle également à une révision du traitement réservé à la famille Bongo. Il exige la fin de l’acharnement, la préservation des droits fondamentaux d’Ali Bongo, notamment son droit à des soins à l’étranger, ainsi que la protection de son image et de son héritage politique.
Dans cet appel, il prévient que l’inaction aujourd’hui pourrait ouvrir la voie à d’autres abus, compromettant ainsi la stabilité sociale et le vivre-ensemble qui caractérisent l’identité altogovéenne. Le message est clair : “Nous ne voulons pas de chaos. Nous ne voulons pas de division. Nous voulons simplement que la dignité soit restaurée.”
Ce message s’inscrit également dans une dynamique plus large au sein du PDG, notamment dans l’aile légaliste du parti. Cette faction défend fermement la légitimité constitutionnelle et l’histoire du PDG, insistant sur le fait que, même si des divergences politiques existent au sein du pays, la destruction systématique de l’héritage de la famille Bongo et l’humiliation de ses membres sont incompatibles avec les principes de respect et de justice. Ali Akbar, à travers cet appel, donne une voix à cette aile qui refuse de se soumettre à la politique de vengeance et soutient la restauration de la dignité d’Ali Bongo, son héritage politique et celui de la famille Bongo.