Un ultimatum pour les négociations
L’Organisation Nationale des Employés du Pétrole, représentant des employés du secteur, exige une réponse concrète aux préavis de grève déposés ces dernières semaines dans plusieurs entreprises pétrolières. Ces alertes, restées sans suite, ont poussé les syndicats à durcir le ton. « La patience des travailleurs a des limites », a souligné un porte-parole lors des débats.
Les employeurs sous pression
La balle est dans le camp des entreprises pétrolières. Celles-ci doivent impérativement proposer des solutions pour éviter un blocage sectoriel. Car le risque est une paralysie majeure, avec des conséquences économiques lourdes pour le pays. Le Gabon, dépendant à plus de 40 % de son PIB du pétrole, ne peut se permettre une interruption prolongée de la production.
Quelles revendications ?
Si les détails des négociations restent confidentiels, les syndicats évoquent des demandes relatives aux salaires, aux conditions de travail et à l’application d’accords antérieurs. Les employeurs, de leur côté, plaident pour un dialogue réaliste, évoquant des contraintes liées aux fluctuations des cours mondiaux.