« Conformément à l’article 506A(a)(3)(B) de la loi sur le commerce de 1974, telle que modifiée (19 USC 2466a(a)(3)(B)), je vous informe à l’avance de mon intention de mettre fin à la désignation de la République centrafricaine, de la République gabonaise (Gabon), du Niger et de la République de l’Ouganda (Ouganda) en tant que pays bénéficiaires d’Afrique subsaharienne au titre de la Loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (AGOA). », annonce Joe Biden.
« Je prends cette mesure parce que j’ai déterminé que la République centrafricaine, le Gabon, le Niger et l’Ouganda ne satisfont pas aux critères d’éligibilité de l’article 104 de l’AGOA. Plus précisément, le gouvernement de la République centrafricaine s’est livré à des violations flagrantes des droits de l’homme internationalement reconnus et n’a pas établi, ou ne fait pas de progrès continus vers l’établissement, la protection des droits des travailleurs internationalement reconnus, l’État de droit et le pluralisme politique. Le Niger et le gouvernement du Gabon n’ont pas établi, ou ne font pas de progrès continus vers l’établissement, la protection du pluralisme politique et de l’État de droit. Enfin, le gouvernement ougandais s’est livré à des violations flagrantes des droits de l’homme internationalement reconnus. » fait savoir le locataire de la Maison Blanche.
« Malgré un engagement intensif entre les États-Unis et la République centrafricaine, le Gabon, le Niger et l’Ouganda, ces pays n’ont pas réussi à répondre aux préoccupations des États-Unis concernant leur non-respect des critères d’éligibilité de l’AGOA. », déplore-t-il.
« En conséquence, j’ai l’intention de mettre fin à la désignation de ces pays comme pays bénéficiaires d’Afrique subsaharienne au titre de l’AGOA, à compter du 1er janvier 2024. Je continuerai d’évaluer si la République centrafricaine, le Gabon, le Niger et l’Ouganda satisfont aux critères d’éligibilité de l’AGOA. », annonce Joe Biden.
Pour rappel, l’AGOA est une loi adoptée en 2000 par le congrès américain qui permet de soutenir l’économie des pays africains en leur facilitant l’accès au marché des Etats-Unis.