En effet, dès l’évocation du sujet de la visioconférence par le Supérieur général de la Fraternité, Monseigneur Don Davido Pagliarani suite à une lettre reçue au siège de la Maison générale, à Menzingen, en Suisse, en décembre 2019, “sans rentrer dans les détails” des dérapages reprochés par le plaignant et “sans préciser le nom du plaignant” à l’Abbé Patrick Groche, ce dernier a reconnu” sa culpabilité, de façon claire et sans difficulté”.
Puis le Supérieur général, va l’informer “qu’un signalement de ce cas a été fait auprès des autorités de poursuites pénales française.” Et d’ajouter, pour l’église catholique traditionaliste, par prévention, des mesures concervatoires seront prises comme “la nécessité d’établir des restrictions ecclésiastiques qui limiteront” désormais son apostolat.
Dans la suite de la note confidentielle, le Supérieur général, affirme que l’Abbé Groche, aurait déclaré être “sincèrement repenti de son passé, duquel il souffre depuis longtemps. Ses remords semblent être authentiques, et il dit que cette peine morale est plus beaucoup plus profonde que les problèmes de santé physique qu’il éprouve en ce moment.” Puis, de rajouter “qu’à l’époque des faits, il ne réalisait pas suffisamment la gravité de ses actes, mais qu’avec les années, il en a pris une telle conscience que cela le fait énormément souffrir.”
Souffrant d’un cancer de la prostate qui aurait également touché le colon, l’Abbé Groche a affirmé sa disponibilité de rejoindre une maison de repos pour se soigner. C’est au prieuré de la Fraternité à Lourdes que le prêtre catholique traditionaliste français, âgé aujourd’hui de 74 ans réside.
Il a également dit “être disposé à être tout de suite interrogé par l’enquêteur, l’Abbé Thouvenot, ce qui lui permettrait de “classer cette affaire” le plus tôt possible.”
“Après réflexion, et après avoir constaté les bonnes dispositions de l’Abbé Groche” Monseigneur Don Davido Pagliarani n’a pas jugé semble-t-il utile, la tenue d’un procès canonique le plus tôt possible malgré la gravité des faits et de l’aveu de son auteur, ” en jugeant préférable de retarder l’interrogatoire proprement dit à un moment où les circonstances le permettront de le faire de visu.”
Au terme de la visioconférence, l’Abbé Groche a émis un dernier vœu auprès de son Supérieur, celui “que son cas ne soit pas inutilement connu par des personnes tierces.”
Suite à notre premier article https://www.leconfidentiel.net/mission-saint-pie-x-au-gabon-des-pretres-soupconnes-de-pedophilie-et-de-violence-sexuelle-couvert-par-la-fraternite/ consacré aux soupçons de service sexuel commis par des prêtres sur des jeunes paroissiens de la mission de Libreville, dans un souci d’impartialité et d’équilibre de l’information, notre rédaction a contacté la Fraternité sacerdotale Saint – Pie X de la Peyrie, pour avoir la position de l’église catholique traditionaliste. Nous avons été reçu par le Supérieur général François, qui a promis répondre à notre sollicitation en attendant une concertation avec le siège général à Menzingen.
Svp… des sources sont elles nécessaires, sinon c’est simplement de le spéculation ou bien de la calumnie..