Le 18 août à Libreville, le patron de la CPG a dévoilé la composition du bureau exécutif de l’organisation dont il a désormais la charge. Dans le classement de ce bureau exécutif de la CPG, comme conseiller stratégique de Claude Oyima, Christian Kerangall, patron de la Compagnie du Komo, cité par Forbes Afrique, comme l’une des plus grandes fortunes du pays.
Vice-président responsable de la Compétitivité et du Développement économique, Léod Paul Batolo, directeur général de la Compagnie minière de l’Ogooué. Vice-président responsable de l’Inclusion financière, Loukoumanou Waïdi, directeur général de BGFIBank et proche de Claude Oyima.
Vice-président, responsable du Développement des industries extractives, Stéphane Bassene, patron de Total Gabon. Vice-président, responsable du Commerce, Bernard Bouma, Directeur général du groupe Ceca-Gadis.
En bas du tableau du bureau exécutif de la CPG, Vice-président en responsable de l’Emploi, la Formation et les Affaires sociales, Romain Boutonnet, Directeur général adjoint de la Compagnie du Komo. Vice-président en charge des Infrastructures, Alain Claude Kouakoua, président-directeur général du Groupe ACK. Vice-président, responsable des Relations internationales, du Numérique et de la Communication, ean-Baptiste Bikalou, PDG de Pétro Gabon.
L’annonce de la composition du bureau exécutif de la CPG constituée des grands patrons de l’économie gabonaise pourrait provoquer des grincements de dents au sein de cette institution déjà affaiblie par la précédente administration dirigée par Alain Bâ Oumar, avec la marginalisation des petits patrons qui avaient espéré un changement de cap dans le fonctionnement du plus grand patronat gabonais, derrière la dernière sortie de Claude Oyima en début d’août dernier : « Je veux une CPG pour rassembler, nous ne voulons plus une CPG des patrons, nous voulons une fédération de toutes les entreprises du Gabon sans exclusive. Des entreprises du secteur formel et les entreprises du secteur informel, mais surtout de les faire passer de l’informel au formel. Vous savez dans tous les pays, ce sont les entreprises qui créent la richesse. Nous voulons faire en sorte que toutes ces entreprises soient réunies et soient à côté des grandes entreprises » avait-il promis face aux micros et caméra de la presse.