Le 16 mai dernier, Gustave Aimé Mayi en signant le contrat de vente d’énergie a la GSEZ en vue de l’alimentation de la zone économique d’Ikolo, lors d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques, Oswald Séverin Mayounou, ne pouvait pas se douter que ses heures à la direction de la SEEG étaient comptées. Le lendemain, le ministre Séverin Mayounou va présenter en Conseil des ministres le limogeage du top management de la SEEG.
Gustave Mayi n’aura tenu qu’un an et deux mois et demi à la tête de la SEEG. En attendant la nomination d’un nouveau directeur général, ce dernier assume l’intérim.
Son prédécesseur, Alain Patrick Kouma avait dirigé pendant deux ans la SEEG, avant d’être limogé suite au scandale de l’achat de l’immeuble du siège social de la Société Nationale du Bois du Gabon et des relations tendues qu’il entretenait avec Alain-Claude Bilie-By-Nze alors ministre de l’Energie.
Bernard Gervais de Souza n’aura tenu que neuf mois avant d’être lui aussi limogé après la chute de son mentor Brice Laccruche Alihanga emporté par l’opération anti-corruption Scorpion.
Jean Pierre Lasseny Duboze bat le record du mandat le plus court. Il a été directeur général de la SEEG pendant six mois.
Malgré ces valses le quotidien des gabonais reste toujours rythmé par des coupures d’électricité et l’absence d’eau.