La détention durant soixante-douze heures au B2, libérés crâne rasé, des sept principaux responsables syndicalistes de la SEEG, n’aura donc pas suffit à freiner leur revendication.
Désormais, à la revendication du paiement du 13ème mois dans un délai de 48 heures, les syndicalistes exigent le départ de Christophe Jocktane Lawson, le président du conseil d’administration ainsi que de son principal actionnaire, le Fonds Gabonais d’Investissements Stratégiques.
Parmi les nombreux griefs du personnel de la SEEG, l’implication directe du ministre de tutelle, Jeannot KALIMA, « en soutenant le Président du Conseil d’administration à ne pas payer Ia Gratification 2023 », « le mépris notoire affiché par la Direction Générale et le Président du Conseil d’Administration envers les Partenaires sociaux et l’ensemble du personnel » et « la séquestration la journée du o8 décembre 2023, dans la salle de réunion du 5ème étage, pendant plus de deux heures des Responsables des trois Syndicats de l’entreprise par le Président du Conseil d’Administration et sa Direction Générale dans l’attente de l’intervention des forces de l’ordre venues intimider le personnel manifestant pacifiquement », déclarent-ils.
Se dirige-t-on vers un durcissement du bras de fer entre les agents de la SEEG et sa direction générale ? La réaction de la direction générale est vivement attendue.