De leur entretien, il ressort que Sucaf Gabon souhaite s’étendre dans la sous-région Cémac, en exportant ses produits.
« Nous avons des projets ambitieux, ceux déjà de couvrir la totalité du marché national à la faveur d’un plan de développement qui devrait nous permettre d’augmenter progressivement notre production. L’idée c’est qu’à travers la Sucaf, le Gabon devienne entièrement indépendant en termes de consommation et de production de sucre, mais aussi commence à exporter », a déclaré Chrisos Longo au sortir de son entretien.
Pour ce faire, le Directeur général de Sucaf Gabon, reconnait que ce projet aussi ambitieux soit-il nécessite des moyens importants, raison pour laquelle « le soutien et l’accompagnement de l’État dans un tel projet me paraissent nécessaires » va-t-il ajouté. La production de sucre en granulé de 50 kg s’est établie à 26 004 tonnes en 2021, donc en hausse de 14,9 % par rapport à l’année précédente, en raison des conditions climatiques favorables.
Rose Christiane Ossouka, va rappeler à son hôte que « la préservation du pouvoir d’achat des gabonais sur les produits de 1ère nécessité comme le sucre, est une priorité du Président de la République, Ali Bongo Ondimba, tout comme l’indépendance alimentaire de notre pays ».
Pour rappel, en 2020, l’État gabonais avait attribué à Sucaf Gabon, 8 751 hectares de terre dans la province du Haut-Ogooué. Une surface supplémentaire qui devrait permettre à l’entreprise de multiplier sa production de la canne à sucre dans le pays afin de satisfaire la demande locale et de se lancer dans le reste du marché de la Cémac.