Parmi les membres présents figuraient le ministre des Mines, Gilles Nembe, le ministre des Comptes publics, Charles M’ba, et le ministre de l’Économie et des Participations, Mays Mouissi. Les discussions ont porté sur la nécessité de renforcer la transparence et le suivi de l’exploitation de ces ressources naturelles, afin d’en maximiser les retombées économiques pour le pays et ses populations.
Le ministre des Mines, Gilles Nembe, a mis en lumière les lacunes des années précédentes en matière de déclaration des productions de ressources minières stratégiques. « Nous nous sommes rendu compte que, durant les dernières années, les productions d’or n’étaient pas convenablement déclarées, et les productions de diamant étaient inexistantes », a-t-il affirmé.
Il a souligné que cette situation nuisait considérablement aux intérêts du pays, les recettes associées à ces ressources n’étant pas reflétées dans les finances publiques. « Le président de la République a demandé aux ministères concernés, notamment celui des Mines, du Budget, et de l’Économie, de se pencher sur la question pour trouver des solutions efficaces et efficientes. L’objectif est que les produits et recettes liés à ces minéraux soient incorporés dans le budget de l’État. »
Des recettes supplémentaires pour un impact direct
Le ministre des Comptes publics, Charles M’ba, a salué l’initiative du chef de l’État, qu’il qualifie de véritable « plus-value ». Selon lui, l’intégration des recettes issues de l’exploitation de l’or et du diamant offrira une manière supplémentaire pour le trésor public. « Des recettes supplémentaires vont arriver au budget de l’État, ce qui nous permettra de couvrir davantage de dépenses », a-t-il expliqué.