En effet, le 22 mars dernier, malgré les intimidations d’affectation disciplinaire dont certains affirment faire l’objet, les Greffiers se sont réunis au Palais de Justice de Libreville, dans la salle d’apparat, avec pour ordre du jour, la destitution du bureau exécutif du Syndicat nationale des greffiers (Synagref), notamment de leur Président, Maître Bouchard Mandji Marcel, dont ils soupçonnent de faire le jeu du ministre de tutelle en empêchant tout mouvement de grève.
En effet, tandis que le projet de texte portant Statut particulier des Magistrat est en traitement urgent, pour l’amélioration de leur condition de vie et de travail, celui des Greffiers date de 1993 et son cahier de charges a été déposé depuis 5 ans pour une énième fois, sans résultat.
C’est serait seulement à la veille de l’Assemblée générale qui devait aboutir à la destitution du bureau exécutif que Bouchard Mandji Marcel a rendu publique une rencontre avec la Garde des Sceaux, pour la transmission au Secrétariat général du gouvernement du projet de loi portant statut particulier des Greffiers.
Si au cours de cette rencontre, faute de consensus, le bureau exécutif du Synagref, n’a plus été destitué, des voix s’élèvent toujours pour demander la démission du bureau au cours d’une prochaine rencontre.