Si Dieudonné Minlama a reconnu : “Le leadership de notre pays, soutenu par une volonté inébranlable du Président Ali BONGO, dans le domaine de la protection environnementale est reconnu de tous et par tous.” il a cependant souligné le deux poids deux mesures, entre les efforts consentis par les pays du Sud pour préserver la forêt, et les bénéfices qui tardent à se faire ressentir : “Toutefois, au regard, des sacrifices consentis, les retombées, à la hauteur de nos engagements, tardent à venir. A ce sujet, Il me parait désormais impératif d’oeuvrer pour faire de notre politique environnementale un pilier essentiel de notre développement économique et social.”
Le One Forest Summit de Libreville est l’occasion pour les pays occidentaux de respecter leur promesse de financement climatique : “L’organisation à Libreville du 1er au 2 Mars du sommet sur la protection des forets tropicales « ONE Forest Summit » est l’occasion pour les différentes parties prenantes de rattraper les retards constatés dans la mobilisation des fonds nécessaires pour soutenir nos pays dans les efforts de conservation et dans une réelle diversification de nos économies.” car : “Il sera utopique d’envisager une véritable politique de conservation si elle n’est pas suivie par des politiques ambitieuses de développement et de lutte contre la pauvreté dans les pays « conservateurs » a déclaré Dieudonné Minlama.
Financement climatique, mesure d’adaptation aux conséquences inévitables des changements climatiques à l’endroit des populations directement impactées, une politique climatique tournée vers le développement et social : la communauté internationale doit tenir ses promesses. “Nous attendons de ce sommet des engagements fermes de la communauté internationale en faveur du développement de nos pays , toute autre option nous conduira à un échec et sera perçue par nos populations comme une grande injustice à l’échelle planétaire.” a conclu Dieudonné Minlama.