Régulièrement exposée au musée du quai Branly à Paris, son image a été reproduite pour une exposition au Centre de la Vieille Charité, Marseille, en 1992, sa valeur est estimée au prix de vente aux enchères à environ à 2 623 820 400 FCFA, selon le média spécialisé The art newspaper.
Ce masque Fang du rite byri appartient à la collection privée de la française Hélène Leloup, qui fut la première femme marchande d’arts negres à Paris quand elle ouvrit son premier magasin en 1956. Elle acquiert cette œuvre d’Helena Rubinstein, considérée comme l’une des plus éminentes collectionneuses d’art africain.
Un masque gabonais,Ngil, datant du 19e siècle avait été vendu en 2022 à Montpellier en France pour 4,2 millions d’euros, avant de susciter la protestation de ressortissants gabonais présents dans la salle.
Un masque fang a été adjugé 4,2 millions d'euros en France. L'ouvre inestimable proviendrait #Gabon. Cette vente suscite la polémique. Des ressortissants gabonais ont tenté de perturber les enchères et réclamer ce qu'ils considèrent comme un "bien mal acquis colonial". pic.twitter.com/8aJ6YezuKC
— Le journal Afrique TV5MONDE (@JTAtv5monde) April 3, 2022
“Nous avons des biens qui sont dérobés en Afrique et qui sont vendus ici illégalement”, avait expliqué Ange Mbougou, secrétaire général de l’Association des Gabonais de Montpellier. “Nous et toutes les personnes ici présentes contestons cette vente, nous avons pris les mesures juridiques nécessaires pour que ces œuvres soient restituées, comme partout en Afrique.”, avait-il déclaré à la presse.