« Le naufrage se serait produit à la frontière maritime du Rio Campo Cribi entre la Guinée équatoriale et le Cameroun. Il est difficile actuellement d’indiquer l’origine de ce qui semble être un bateau clandestin. Les passagers secourus indiquent qu’ils se rendaient au Gabon, et que le capitaine du bateau s’est immédiatement enfui en apercevant les côtes de la Guinée équatoriale, abandonnant les passagers à leur sort. C’est ce qui a provoqué le naufrage. », indique la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans un communiqué.
L’embarcation avait à son bord quatre-vingt-dix clandestins, dont quarante-sept femmes de différentes nationalités dont trente-sept béninoises et dix-sept togolaises, ainsi que quarante-trois hommes aussi de différentes nationalités, dix togolais, seize béninois, huit burkinabés, deux nigériens et six nigérians. L’un d’eux est décédé, et sa nationalité n’est pas encore connue. Parmi les survivants on compte des blessés, certains avec des fractures. Et les naufragés sont pris en charge par les autorités équato-guinéenne et la Croix-Rouge locale.
Interrogés par les autorités équato-guinéennes, les passagers ont indiqué que le bateau naviguait depuis le 1er juillet 2024, et que des emplois leur auraient été promis au Gabon.
Décidemment, malgré la fin du boom pétrolier, le Gabon reste toujours dans l’imaginaire de beaucoup de ressortissants de l’Afrique de l’Ouest un eldorado, au point de risquer leur vie en embarquant dans des bateaux de fortunes et à braver la mer du golfe de guinée.