Thalès reussira-t-il où son prédécesseur Gemalto a échoué et qu’il a racheté en 2017, dans la modernisation et la fiabiité des fichiers électoraux au Gabon ? Une opération qui s’était soldée par une plainte à Paris de l’opposition gabonaise qui accusait Gemalto de corruption passive ou active d’agents publics étrangers concernant ses activités au Gabon. Les plaignants (Marc Ona Essangui, Jean-Jacques Eyi Ngwa et Louis-Georges Tin, constitués en partie civile) avaient jugé démesurés les 40 milliards de francs CFA provisionnés dans les budgets 2011 et 2012 de l’État gabonais pour que le groupe français spécialisé dans la biométrie réalise l’enregistrement biométrique de 1,5 million de Gabonais.
Le groupe Thalès en négociation avec le gouvernement ? “la mise en place d’une nouvelle carte d’identité biométrique devrait démarrer en même temps que la révision des listes (Ndlr : fichiers électoraux). Des négociations avec le groupe français Thalès sont en cours, confie-t-on au ministère.” selon Radio france internationale.
Vers un retard à l’allumage dans la confession de carte d’identité numérique de la part du gouvernement ? En décembre dernier, le ministre d’État à l’Intérieur, Lambert-Noël Matha lors de son audition par les sénateurs membres de la Commission des finances et des comptes économiques de la nation avait annoncé la reprise courant second trimestre 2022 de la confection des carte nationale d’identité biométrique.