L’investissement du projet de l’interconnexion entre le Gabon et la Guinée équatoriale va coûter 450 millions de FCFA, pour des économies chiffrées à 9,108 milliards de FCFA qui ne seront plus prélevées dans les caisses de la SEEG chaque année.
A ce qui semble le modèle d’exploitation d’alimentation en électricité dans le Woleu-Ntem est un gouffre financier pour la SEEG. En effet, le coût d’exploitation des centrales thermiques qui alimentent les localités d’Oyem, Bitam et de Mitzic est de 12,895 milliards de FCFA par an : 12,4 milliards de FCFA de consommation en gazoil, 175 millions de consommation d’huile et plus de 360 millions de frais de maintenance.
Alors que le coût actuel du kilowattheure est de 450 FCFA il va désormais coûter à la SEEG 52 FCFA, selon l’accord signé entre les deux parties.
En outre, les bénéfices pour la SEEG ne sont pas seulement que financiers, ils sont aussi écologiques. Car la puissance hydraulique qui va remplacer celle des centrales thermiques actuelles, fonctionnant au diesel est une énergie écologique et abondante.
Alors que la SEEG possède plusieurs centrales thermiques fonctionnant au diesel, la hausse des prix du carburant a entraîné ces dernières années des tensions de trésorerie menaçant son modèle économique malgré sa situation de monopole.