Pour le numéro un gabonais, « Ces derniers mois, face à une inflation galopante au niveau mondial, une série de mesures ont été prises au Gabon afin de freiner la hausse des prix et réduire le coût de la vie. Pour vous soutenir, l’Etat a injecté plus de 83 milliards de francs CFA. Les subventions à la pompe ont permis de maintenir le prix du litre de gasoil à 585 francs CFA et celui du litre d’essence à 605 francs CFA. Si nous avions laissé faire, ceux-ci auraient probablement grimpé au-delà de 1.000 Francs CFA. » en outre, « Parallèlement, sur tout une série de produits de première nécessité, l’Etat a injecté des milliards de francs CFA additionnels afin que les prix demeurent bloqués et que plusieurs produits de grande consommation demeurent abordables pour tous. Tel est le cas du pain, du riz ou encore de la bouteille de gaz. » a-t-il exposé lors de son allocution.
Avant de dénoncer l’absence d’équité et promettre plus de justice sociale pour y remédier, car la subvention à la pompe bénéficie plus aux classes aisées qu’aux classes les plus défavorisées face à la hausse du prix des transports en zone urbaine, périurbaine, interurbaine, « Jusqu’à présent, la subvention sur l’essence bénéficie autant à un directeur d’administration ou à un patron de grande entreprise qui conduit une grosse cylindrée qu’à un père de famille plus modeste. Ce n’est pas équitable. C’est pourquoi je ferai en sorte que plus de justice sociale soit injectée dans le système. »
S’achemine-t-on dans les prochaines semaines à un encadrement de la subvention au carburant pour une politique de lutte contre la vie chère ciblée et donc efficient afin de sauver le panier de la ménagère devant la hausse du prix des transports en zone urbaine, périurbaine, interurbaine, et l’augmentation des prix des denrées alimentaires qui en découlent ?