Toutefois, cette manifestation a été interdite par le ministre de l’Intérieur, Hermann Immongault. Cette décision suscite de nombreuses réactions au sein de l’opinion publique, alors que les citoyens continuent de subir les désagréments liés aux coupures d’eau et d’électricité.
Le Collectif des Citoyens Engagés, à l’initiative de cette mobilisation, exige une amélioration significative des services fournis par la SEEG. Parmi leurs principales revendications figurent l’accès à une fourniture continue d’eau et d’électricité 24h/24, la réduction du coût du kilowattheure et du mètre cube d’eau, ainsi que l’installation effective des compteurs préalablement payés par les abonnés.
Si le point de départ de la marche n’avait pas encore été défini, le parcours devait s’achever devant le siège de la SEEG, en plein centre-ville de Libreville. Cette initiative témoigne du mécontentement croissant des usagers face à la dégradation des services de base et au manque de réponses concrètes des autorités.
L’interdiction de cette manifestation ne met pas fin à la contestation, mais elle relance le débat sur la nécessité d’une réforme en profondeur des infrastructures énergétiques et hydrauliques du pays. La situation actuelle interpelle sur la capacité des pouvoirs publics à garantir des services essentiels de qualité aux populations.