En effet, après plusieurs mois de tractations, le président Alassane n’est pas parvenu à convaincre son ami de longue date, Alexandre Barro à regagner le parti au pouvoir, le PDG (Parti Démocratique Gabonais) qu’il avait quitté en 2016, comme l’espérait le Palais du bord de mer. Barro Chambrier n’a tout simplement pas répondu à l’appel des fils spirituels d’Omar Bongo comme ce fut le cas pour René Ndemezoo, Jean Eyeghe Ndong, ou encore Féfé Onanga, qui ont regagné les rangs du parti au pouvoir en 2021. Il ne serait également pas parvenu à convaincre Vincent de Paul Gondjout – avec Alexandre Chambrier ils ont créé le Rassemblement pour la patrie et la modernité – frère cadet de Laure Olga Gondjout, tous deux naturalisés ivoiriens et proches de la galaxie présidentielle en Côte d’Ivoire.
Après avoir été Administrateur du Fonds Monétaire International (FMI) de 1998 à 2002 où il a représenté 24 pays de l’Afrique subsaharienne, Alexandre Barro a exercé de 2002 à 2004 à l’Institut International pour l’Afrique à Washington (États-Unis) en qualité de vice-président. Un organisme de conseil aux États lancé par son ami Alassane Ouattara. Avec d’autres cadres ayant exercé au Fonds Monétaires International il y a été très actif.
Désormais Libreville passe à l’offensive ; selon une source, la visite d’amitié et de travail du président ivoirien à son homologue gabonais, avait surtout pour objectif d’afficher l’amitié qui lie les deux chefs d’États. Arrivé en milieu de matinée à Libreville, le Chef de l’État ivoirien a regagné Abidjan en milieu de journée.
Alexandre Barro peut encore compter sur Brazzaville en brouille avec Libreville, grâce à son épouse Helena Lydia, nièce de la Première dame du Congo, Antoinette Sassou Nguesso.