“Madame Sylvia Bongo Ondimba Valentin a comparu le jeudi 28 septembre devant le juge d’instruction qui l’a inculpée de blanchiment de capitaux, recel, faux et usage de faux (…) avant qu’une assignation à résidence ne soit ordonnée”, a déclaré le procureur de la République de Libreville André Patrick Roponat sur les chaînes de télévision publiques.
Dans les faits, la Justice soupçonne l’ex première dame de s’être servi d’un cachet illégal fabriqué au Maroc et portant déjà la signature du chef d’État déchu pour signer en lieu et place du chef de l’État, des documents d’État que lui rapportés son fils Noureddin Bongo Valentin incarcéré à la maison d’arrêt de Libreville.
Elle aurait usé du faux pour s’accaparer un immeuble de l’ex directeur de cabinet de la présidence de la République, Brice Laccruche Alihanga, alors que ce dernier se trouve en prison.