Même si celui qui a passé six ans derrière les geôles du régime déchu, appelle à « panser les blessures », et « à aller de l’avant », il n’en demeure pas moins que pour l’ancien député du Parti démocratique gabonais qui avait jeté son dévolu en soutenant Jean Ping, le principal rival d’Ali Bongo à la présidentielle de 2016, traite le président déchu de « rancunier », en insistant que « C’était un vampire. », a-t-il lâché en se confiant à Gabonreview.
En effet il y a « Des injustices criardes. Il y a des familles qui n’ont jamais fait le deuil. Les familles Ndouna Dépenaud, Mandza, Mboulou Beka, Toulékima et plusieurs autres. Et vous avez le massacre perpétré par Ali Bongo en 2016. », et surtout que « Plusieurs ne se sont pas déclarés parce qu’ils avaient peur. Il n’y a pas eu que des morts ou des prisonniers en 2016. Il y en a qui ont été enlevés de leur travail. Il y en a qui n’ont jamais plus travaillé au Gabon depuis qu’Ali avait pris le pouvoir », a-t-il déclaré.
Celui qui a été libéré de prison en septembre 2022 après six ans de détention pour des accusations liées à la crise post-électorale de 2016 invite cependant à « désarmer les cœurs des Gabonais pour que ces cœurs se remplissent une fois de plus d’amour parce que nous avons été extirpés du peu d’amour que nous avions ».
Propos recueillis par Alix-Ida Mussavu Kombila