En effet, ce 19 décembre, le tribunal d’Alès à Gard, a rendu sa décision dans l’affaire opposant un couple octogénaire, l’Etat gabonais et l’acquéreur anonyme du Ngil acheté en novembre dernier.
Des Gabonais vivants en France s’étaient opposés à la vente de ce masque fang, avant que les nouvelles autorités de la Transition leur emboitent le pas en engageant une action judiciaire pour obtenir sa restitution.
Acheté par un brocanteur à un greffier à la retraite de 88 ans et son épouse de 81 ans, à 150 euros, avant d’être vendu aux enchères à prix d’or, le tribunal a jugé que les propriétaires initiaux du masque, avaient manqué de “diligence pour apprécier la juste valeur historique et artistique du bien”, tandis qu’elle a estimé la demande de Libreville irrecevable.
Le Gabon va-t-il faire appel de la décision de la justice française ? Les autorités gabonaises n’ont pas encore commenté cette décision.