Le 12 février 2025, depuis le siège de REAGIR, qu’il occupe sans droit, Essono Ondo a publiquement appelé à la candidature du Général Brice Clotaire Oligui Nguema à l’élection présidentielle du 12 avril prochain. Cette prise de position intervient juste après sa passation de charges avec le nouveau directeur général du FGIS, une coïncidence qui ne trompe personne et qui semble n’être qu’une tentative maladroite de diversion.
Une exclusion sans appel
REAGIR rappelle qu’Essono Ondo et son complice François Ndong Obiang ont été officiellement exclus du parti le 11 novembre 2024 pour falsification, atteinte à l’unité du mouvement et non-paiement des cotisations. Depuis cette date, ils n’ont plus aucune légitimité pour s’exprimer au nom de REAGIR.
Malgré une décision judiciaire les déboutant de leur plainte en cessation de troubles et en demande d’occupation du siège du parti, Essono Ondo et ses partisans ont forcé l’accès aux locaux et s’y sont installés illégalement, sans même connaître le statut locatif du bâtiment et sans jamais en payer le loyer.
Une position officielle du parti en temps voulu
Le parti tient à souligner que toutes les décisions concernant les élections sont prises démocratiquement par ses instances. Lorsque le moment sera venu, REAGIR annoncera officiellement sa position, que ce soit par la présentation d’un candidat ou par un soutien à une autre candidature dans le cadre d’un accord politique, comme ce fut le cas en 2023. Les déclarations d’individus exclus ne sauraient donc en aucun cas engager REAGIR.
Une tentative de déstabilisation
REAGIR dénonce également une nouvelle machination orchestrée par Essono Ondo et Ndong Obiang autour d’un supposé “REAGIR du Congo”. Ces accusations malveillantes ne sont qu’une stratégie pour détourner l’attention de l’opinion, avec la complicité de certains relais médiatiques.
REAGIR est un parti gabonais dont la mission est la réappropriation du Gabon par ses compatriotes. Comme tout mouvement politique, il compte parmi ses membres des Gabonais de la diaspora, dont certains ont été contraints à l’exil.
C’est notamment le cas de Félix Bongo, membre émérite et fondateur du parti, qui a passé 17 ans entre la France et le Congo, consacrant ces années à la lutte pour son pays. REAGIR exprime ainsi sa gratitude à ces deux pays pour avoir offert refuge et protection à ces exilés, leur permettant de poursuivre leur combat avec dignité.
Un appel à la vigilance des autorités
Enfin, REAGIR s’interroge sur la confiance accordée par les plus hautes autorités à des individus dont la moralité douteuse est notoire. Plutôt que d’occuper la scène politique, certains feraient davantage sens derrière les barreaux.
REAGIR ne cédera ni à l’intimidation ni à l’usurpation. Le parti réaffirme son engagement indéfectible en faveur de la probité et de l’intégrité, principes fondateurs de son action politique.