Le groupe BGFIBANK informé des “pratiques douteuses ayant pu être commises par le passé au sein de BGFIBANK RDC SA et c’est pourquoi des 2018, la banque a pris les mesures d’assainissement qui s’imposaient” annonce-t-il dans un communiqué paru ce jeudi.
BGFIBANK informe avoir “déposé une plainte avec constitution de partie civile devant le Parquet Général pour que les responsabilités soient établies et que leurs auteurs soient sanctionnés pour les faits reprochés”. De même, le groupe gabonais, noue une “pleine coopération avec les instances étatiques en charge du dossier (Ministère des Finances, Parquet Général, Inspection Générale des Finances, Banque centrale du Congo…)”.
Dans une enquête intitulée « Congo Hold-up », conduite par des médias internationaux et des ONG – 19 médias partenaires associés au consortium européen EIC et de cinq ONG spécialisées – et dont la publication a débuté vendredi, l’ancien président Kabila et ses proches sont soupçonnés d’avoir subtilisé pas moins de 138 millions de dollars des caisses de l’Etat. Ces détournements présumés ont eu lieu de 2013 à 2018, d’après les auteurs de cette enquête se basant sur la fuite de millions de documents bancaire et transactions de la filiale congolaise du groupe BGFIBANK.