Propriétaire d’un important parc immobilier, spécialisée dans la gestion de patrimoine, la location, la vente ou la promotion, l’agence Alliance lancée en 1989 par Sylvia Bongo est devenue incontournable dans le secteur immobilier à Libreville et à Akanda en même temps que l’accession au pouvoir du président déchu Ali Bongo Ondimba.
Au sommet de sa magnificence, elle ne ménageait pas son pouvoir pour s’accaparer des domaines de l’Etat en les faisant passer du sceau de la République gabonaise à son nom. En 2019, elle n’avait pas hésité à s’accaparer au profit de son agence immobilière, d’un immeuble appartenant à l’ex directeur de cabinet de la présidence de la République, Brice Laccruche Alihanga en prison depuis 4ans. En 2020, pendant la période de crise du Coronavirus, son agence sera également l’une des grandes bénéficiaires de l’aide octroyée aux bailleurs d’un montant de 2,5 milliards de francs CFA par l’Etat dans le cadre de la mesure relative à la suspension des loyers.
Mais avec les ennuis judiciaires de Sylvia Bongo, la trentaine d’employé qui compose Alliance et dont le siège se trouve au Bas de Gué-Gué en face d’Oyo pourrait perdre sa place de leader ou mettre la clé sous le paillasson. Soupçonnée d’enrichissement illicite, la justice pourrait s’interroger sur la provenance du portefeuille immobilier de l’ex première dame, dont son agence Alliance.